Bonjour à toutes et à tous,
La météo, en retard sur l'horaire cette année à quand même fini par tapisser le Vercors d'une -légère- couche blanche: fini les pistes inteminables pour acceder aux entrées, et adieu le projet de canyon du lendemain (Meije)
.
Direction de ce soir:
Grotte des Eymards dans le Vercors. Accès: 30 secondes, c'est exactement ce qu'il nous faut après le boulot
.
Monique et Tibo sont fin-près:
17h30 à Grenoble, arrivée vers 18h30 à l'entrée du trou qui débouche sur une ancienne carrière, ce qui est idéal pour se garer et préparer le matos.
19h15, entrée dans le trou. Rapidement, nous arrivons en haut du premier puits qui débouche dans une grande salle. Tibo s'essaye à l'équipement: départ en MC sur une lunule, pose d'une plaquette, puis d'un autre fractio et il est en bas.
En bas, on cherche un peu. Plusieurs passages sont possibles. Je me souviens de la topo restée logiquement à la voiture qui dit qu'il faut prendre un passage remontant pour déboucher en haut du P28.
Tibo trouve facilement. je le rejoint, accompagné de Monique, et j'installe 2 plquettes sur la droite. Un petit mickey et c'est good!
Pour info, des gougeons avec plaquettes et quelques broches sont plantées au plafond pour permettre de descendre direct sans frotter jusqu'en bas, mais bon, à l'ancienne, c'est pas mal aussi.
Je tends la corde à Tibo et lui dit: "si ca te branche, à toi de jouer". Il part en MC sur le bord du puits, et installe une plaquette sur l'unique spit vallable des deux en place. Il entame sa descente dans le fond: le puits est large et joli. Des sortes de coulées de calcite molle apparaissent (style tuf???). Il arrive en bas, et me dit une fois en bas: merde, il ya un frottement au dessus de ma tête.
Je double Monique, descend, voit effectivement le frottement pas méchant, et pose quand même un fractio sur un spit mal planté.
Une fois en bas, on part visiter les galeries de fond: tanto à droite, tanto à gauche, voyons en haut ce que ca donne ? Ha, monique, je vois ta lumière par là bas. Bref, un mini dedalle, qui explique facilement le sur-équipement de ce mini-gouffre pratiqué par les pros.
On remonte. Je désequipe les puits, et retour à la voiture vers 22h00.
Bon, c'est pas du grand gouffre, mais c'est mieux que Navarro après Jean-Pierre Pernaud!
en plus, on reviendra avec les copains du boulot qui me demandent toujours ce que je fais sur le parking avec des cordes et des combis déguelasses...
Rémi
PS: je suis super étonné des traces de frottements de cordes dans le P28. A croire que le dicton "spéléo, 0 frottements" a échappé à certains...